• Dans la galerie, vous trouverez la nouvelle réalisation de Louis : une pièce Andréa représentant Hitler au Congrès de Nuremberg en 1935.

    Certains trouveront déplacé qu’on puisse représenter ce personnage en figurine. D’autres diront qu’une mise en évidence d’une quelconque manière d’Hitler, en fait indirectement son apologie.

    Il y a quelques années, la sortie du film « La Chute » retraçant les derniers jours d’Hitler à Berlin a soulevé des débats opposés sur l’humanisation d’Hitler.

    La perception et le ressenti liés à la contemplation d’une représentation, d’une œuvre sont des sentiments propres et différents en fonction de chaque personne. De part ce fait, ils sont tout à fait justifiés et honorables.

    Ceci posé, cela n’empêche absolument pas que le sujet soit traité. On parle ici d’Histoire. Elle existe parce qu’elle est racontée et montrée. Analyser l’Histoire et l’expliquer n’est pas neutre : chaque historien, et même chaque personne relatant un fait historique, le fera avec son interprétation. L’équilibre est bien sûr de conserver l’objectivité historique nécessaire.

    Le spectateur, le lecteur se fera sa propre opinion et décidera de ce qu’il désire voir, lire ou entendre sur tel ou tel épisode de l’Histoire.

    La démarche du figuriniste historique est double : il veut faire revivre un pan de l’Histoire tout en recherchant une perfection artistique dans la représentation.

    La réalisation de Louis suit parfaitement cette démarche.

    L’Histoire n’a pas connu que des moments glorieux et honorables. Au contraire ! Hitler, qu’on le veuille ou non, fait partie de cette Histoire. Il peut et doit être montré, pour que cette histoire-là ne soit pas oubliée. Nous ne sommes pas ici dans l’adoration ou la contemplation mais, dans le témoignage.

    La figurine est aussi artistiquement remarquable. Le moulage est très fin et la pose est très réaliste. L’excellent travail de peinture de Louis vient souligner les qualités de la pièce. La précision de la peinture du visage accentue la ressemblance de manière étonnante. Le décor renforce le caractère sombre du personnage.

    Y-a-t-il donc des sujets tabous dans la figurine ? Non tant que l’on s’inscrit dans une démarche artistico-historique.

    Raphaël Tion

    PS : pour rappel, ci-dessous une réalisation précédente de Louis….mieux qu’un long discours


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